Décès d’Alain Buffard (après Alain Ménil)

Le chorégraphe Alain Buffard est mort samedi dernier.

Coup fantôme n’étant pas très fort en nécrologie, on préférera renvoyer, pour sa vie, sa position dans la danse contemporaine, ses spectacles, à d’autres, par exemple :

http://mouvement.net/opinions/editos/deces-dalain-buffard-un-tassement-dans-lepoque

Et renvoyer (mise à jour 27/12/’13) aux nombreux liens proposés par cette page d’espacesmagnétiques.com

http://www.espacesmagnetiques.com/2013/12/deces-dalain-buffard.html?m=1

On se souviendra juste de l’image de Buffard, de la légèreté de la force de survie qu’il tenait, fumant une cigarette assis sur les marches du crématorium du Père Lachaise, après la cérémonie d’incinération d’un autre Alain, Alain Ménil, son compagnon, décédé il y a un an et demi .

On en profitera alors pour (coup fantôme n’existait alors pas encore) évoquer cet autre Alain :

renvoyer à son gros et beau livre (après L’Ecran du temps [P.U.L.], Diderot. Théâtre et politique [Philosophies, P.U.F.], Diderot et le théâtre [2 volumes ; Presses Pocket Classiques], Sain[t]s et saufs – Sida, une épidémie de l’interprétation [Belles Lettres]), terminé juste avant sa mort, sur Glissant : Les Voies de la créolisation. Essai sur Edouard Glissant (De l’incidence éditeur, 2012)

citer un petit texte de Pierre Lauret à son propos : http://www.culturessud.com/contenu.php?id=708

regretter que l’on ne retrouve plus sur le net un entretien audio (ou vidéo) où l’on pouvait l’entendre parler de son dernier livre

signaler qu’il y a un entretien (joliment nommé « To be moved« ) entre les deux Alain (Buffard interviewé par Ménil) dans le n° 11 de la revue Outrescène (« Pouvoirs de l’émotion »)

se souvenir que quelques mois encore après sa mort, on croyait apercevoir sa haute stature ou entendre ses éclats de voix certains soirs dans les halls des théâtres ou devant ceux-ci.

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