Ce sera samedi prochain, 7 juin, à Villette sonique. Cela sera sur le mode « 20 ans après… », mais Neil Halstead aura une barbe de jeune hippie et il n’y aura évidemment rien à redire à Rachel Goswell.
Rachel Goswell sourira souvent un peu gênée, la voix recouverte, agitant un tambourin devant le micro ; elle jouera aussi parfois de la guitare.
On se rendra compte que dans Slowdive, il y avait (il y a) une section rythmique aussi, et que l’air de rien elle n’était pas insignifiante.
Slowdive — car c’est de leur concert de retour/revival qu’il s’agit — commencera sans doute forcément par « Slowdive » :
Et il aura bien sur les attendus, les « classiques » des deux premiers albums, « Catch the Breeze », « Morningrise« , « Alison« , « Souvlaki Space Station » et autres « When the sun hits » :
Le film du concert du 28 septembre dernier d’And Also The Trees à Mâcon (La Cave à musique) — « Missing in Mâcon — a « FD » 90 mn live HD film » — est en ligne. Début par Rip Ridge, arrivée de The Knave, retour de Missing, final dont on ne se lasse jamais par Virus Meadow…
Setlist : Rip Ridge / Maps in her wrists and arms / Hunter not hunted / Only / He walked through the dew / The legend of Mucklow / Slow Pulse Boy / Mermen of the Lea / Angel, Devil, Man and Beast / Dialogue / Bloodline / The Knave / A room lives in Lucy / Rive Droite / encores : Missing, Burn Down this Town, Virus Meadow.
A partir des trois « Poing perdu » de l’album éponyme (Poing perdu, Lithium, 2007), et filmé lors d’un concert de la tournée correspondante.
(NB : le collectif tient à préciser que le clown et la trapéziste du passage 1’40-2′ [« Dans mes rêves je suis enterré par n’importe qui, par la première personne qui me voit morte ; si je meurs dans un cirque je suis enterré par une trapéziste ou un clown… »] de la deuxième partie sont absolument indépendants de notre volonté.)
(Arnaud Michniak [avant que ne « sonne le tilt »] – Damien Betous)
et tant qu’on y est : « Une vie »
Live, La Boule noire, 2002 :
1/ 00:15 Demain
2/ 03:18 N’importe quoi pour n’importe qui
3/ 06:00 Boomerang
4/ 10:20 Je sais ou je vais
5/ 16:20 la salle de jeux et la peur
6/ 19:36 Le meilleur moyen pour y rester
7/ 22:56 Entre deux feux
8/ 26:31 Et après ?
9/ 29:20 C’est bien
10/ 30:34 Et la ville disparaît
11/ 43:49 Cette page d’histoire
12/ 50:44 Une vie
Bogue (1/3) :
(NB : vidéo live « Une vie » + original « Entre deux feux » + original « Cette page d’histoire » en commentaires)
Mise à jour 9/12/’13 : suppression des deux vidéos du Journal des visages flous de Michniak, transformé en post autonome ; et modification du titre de ce post en conséquence.
Kat Onoma, « Petit Vagabond » (William Blake / Rodolphe Burger), Live at la Chapelle (2002) (version originale sur : Rodolphe Burger, Meteor Show, 1998)
(C’était dans la vallée, le « Val d’argent », au creux des Vosges alsaciennes, Sainte Marie-aux-Mines. C’était au tout début de l’automne, un soir après la clarté d’un soleil froid, dans une légère humidité de feuilles, de vallée, du ruisseau en contre-bas. C’était dans une chapelle, la petite église de Saint de Pierre-sur-l’Hâte, en marge du village, nef protestante et chœur catholique, on croit se souvenir que l’orgue ou l’harmonium est celui du lieu. A ce qui se murmurait, il y avait aussi des morts récents dans un cimetière, proche(s) ; il y avait surtout des vivants amassés sur les bancs de la petite chapelle, d’ici, d’ailleurs. Avant l’ensemble électrique, en solitaire, ça commençait comme ça.)
The Little Vagabond
Dear Mother, dear Mother, the Church is cold,
But the Ale-house is healthy & pleasant & warm ;
Besides I can tell where I am use’d well,
Such usage in heaven will never do well.
But if at the Church they would give us some Ale,
And a pleasant fire, our souls to regale :
We’d sing and we’d pray, all the live-long day,
Nor ever once wish from the Church to stray ;
Then the Parson might preach & drink & sing.
And we’d be as happy as birds in the spring :
And modest dame Lurch, who is always at Church,
Would not have bandy children nor fasting nor birch.
And God like a father rejoicing to see
His children as pleasant and happy as he :
Would have no more quarrel with the Devil or the Barrel,
La question : combien Warren Ellis use-t-il d’archets par concert ? Les témoignages de nos envoyés spéciaux concordent : ils l’ont vu en jeter, d’un grand geste ample et sauvage, au moins 5 ou 6 vers le grand rideau de fond de scène, après que coup d’archet après coup d’archet les crins se soient les uns après les autres rompus, ce qui donne un très bel effet visuel d’effilochage en particulier lorsque la lumière est en contre jour. De la part de quelqu’un qui sait si bien jouer du violon exactement comme il jouerait d’une guitare, rien de très étonnant : rock, violence, violin.
(setlist : We No Who U R – Jubilee Street – Tupelo – Red Right Hand – Mermaids – The Weeping Song – From Her to Eternity – West Country Girl – God Is in the House – People Ain’t No Good – Into My Arms – Higgs Boson Blues – The Mercy Seat – Stagger Lee – Push the Sky Away + We Real Cool – Papa Won’t Leave You, Henry + Deanna )
• suede, 11 novembre, Cigale (Festival Les Inrocks)
« High on diesel & gasoline »
intros – Still Life – Barriers – It Starts And Ends With You – Trash – Animal Nitrate – We Are The Pigs – Sabotage – The Drowners – Filmstar – Heroin [1999] – The 2 Of Us – For The Strangers – So Young – Metal Mickey – Beautiful Ones + She’s In Fashion – New Generation
Pour information : suede est un groupe anglais composé : à gauche de la scène, à droite de la scène, sur le devant, sur l’ampli de retour de gauche, sur l’ampli de retour de droite, sur l’ampli de retour du centre, dans la foule, sur le rebord du praticable du batteur, en l’air, etc. : un chanteur-performeur-showman nommé Brett Anderson, dont l’ancienne addiction au crack dans les années 90-2000 n’a jamais cessé d’être supplée par une production sans doute peu courante dans le règne humain d’adrénaline ; puis, de droite à gauche : un guitariste qui n’a plus les 17 ans qu’il avait lorsqu’il a été recruté il y a 20 ans par le groupe pour remplacer son prédécesseur, un batteur, un bassiste qui est un bassiste, c’est-à-dire placide et ondoyant, et un ficus qu’on a toujours cru juste là pour décorer mais on mettra ça sur le compte du Chronic Fatigue Syndrom dont il est (a été ?) affecté vu qu’en fait il joue aussi du clavier et de la guitare. Le groupe est également constitué de Brett Anderson (avec pied de micro), Brett Anderson (grande bouche micro en main), Brett Anderson (lassoing with the mic), Brett Anderson, et, semble-t-il, Brett Anderson. C’est imparable.
La question : le collectif allait-il enclencher un nouveau débat autour de suede (voir les épisodes précédents dans coup fantôme), suite à la déclaration de Brett Anderson au public : « it’s great when you sing along, i love it, it’s… we’re together, it’s no theater, you know… » ? Mais même les membres « théâtre » du collectif n’ont pas jugé bon de polémiquer et d’arguer sur la co-présence théâtrale. Suede en concert, c’est sûr, c’est imparable.
• The National, 18 novembre, Zénith
La question va avec le bonus : combien de mètres de fil de micro faut-il pour que Matt Berninger puisse faire le tour (ou plutôt le tour de la moitié de l’hémicycle, ce qui est déjà beaucoup, et par les hauteurs) du public du Zénith + retour sur la scène durant le temps de Mr November (ce qui explique pourquoi très vite vous ne le verrez plus sur scène durant la captation qui suit) ?
(Il n’était pas possible de finir ces traces d’un beau novembre de concerts autrement qu’avec, bien sûr, un tel « Mr November ».)
… et après, promis, on arrête de publier des posts avec des clowns. Tout le collectif s’excuse d’ailleurs collectivement de ces moments d’égarement collectif — on ne nous y reprendra plus.
• Charles Mingus :
(NB : merci à Brambilla)
• 1924 : Victor Sjöström, He who gets slapped, traduit en français par Les larmes du clown. La seule histoire de clown qui pourra inspirer Bergman, en particulier pour son (télé)film En présence d’un clown (1997, d’après sa pièce S’agite et se pavane). Le film de Sjöström (synopsis ici) se trouve en DVD, il est très beau.
Fuck Buttons en live à Paris au Trabendo, c’est ce jeudi 19 septembre, c’est-à-dire que c’est déjà demain (à partir de 19h30 ; 1ere partie : Eaux).
(Et comme c’est la saison des 19, Nick Cave & The Bad Seeds, c’est le mardi 19 novembre, juste à côté du Trabendo, c’est-à-dire au Zénith ; le lendemain de The National)
(Au Luxembourg (Rockhal), Nick Cave c’est le vendredi 15 novembre, alors que The National c’est (toujours au Rockhal), le 6 novembre ; à Amsterdam, Nick Cave les 4 et 17 novembre,tandis que The National c’est le 7 )
(On se demande alors pourquoi Suede a choisi le lundi 11 novembre pour son concert à la Cigale — sans doute le fait que c’est dans le cadre du Festival des Inrockuptibles.) (A Luxembourg (Den Atelier), Suede c’est le samedi 2 novembre ; leur tournée se terminera au Paradiso, donc à Amsterdam, le 23 novembre)
Fuck Buttons ne tourne ni à Luxembourg, ni à Amsterdam ; mais passe à Katowice le 30 septembre.